La procédure de divorce
Deux possibilités de divorce : par consentement mutuel OU pour cause de désunion irrémédiable
Le divorce par consentement mutuel
Les époux doivent se mettre d’accord à la fois sur le fait de divorcer, ainsi que sur les modalités et conséquences de ce divorce. Pour ce faire, ils doivent établir ensemble deux conventions :
Règlement transactionnel
- Détermination des patrimoines respectifs
- meubles
- immeubles
- dettes
- Partage des biens
Convention de divorce
- Résidence des époux pendant la procédure
- Gestion de l’autorité parentale
- Garde des enfants et/ou droit de visite
- Contribution alimentaire
- part contributive (pour l’enfant)
- pension alimentaire (d’un époux à l’autre)
La procédure de divorce se déroule devant le Tribunal de la Famille compétent. Il n’est plus nécessaire de comparaître en personne, sauf sur ordonnance du tribunal.
Maître Fanny VAN HULLE vous assiste dans les démarches pour votre divorce par consentement mutuel. Étant médiatrice agréée en droit familial, il tient à coeur à Maître Fanny VAN HULLE de négocier et dégager un accord, dans votre intérêt. Prenez directement un premier rendez-vous, qui vous permettra d’obtenir un avis juridique, des explications sur la procédure ainsi que toutes les réponses à vos questions.
Le divorce pour cause de désunion irrémédiable
Le divorce pour cause de désunion irrémédiable est la forme contentieuse de divorce. Ce divorce peut être demandé soit par les deux époux, mais peut également être demandé par l’un des époux.
Les époux sont-ils d’accord de divorcer ?
Oui
mais pas d’accord sur les modalités.
Divorce prononcé après séparation de fait de 6 mois
Non
et l’époux demandeur peut prouver la désunion irrémédiable (adultère, violence, insultes, …).
Divorce prononcé directement
Non
mais l’époux ne peut pas prouver l’impossibilité de poursuivre la vie commune.
Divorce prononcé après séparation de fait de 1 an
C’est le Juge qui statue sur les modalités et les conséquences du divorce, et notamment sur les points suivants :
- Répartition des biens communs
- Résidence des époux pendant la procédure
- Gestion de l’autorité parentale
- Garde des enfants et/ou droit de visite
- Contribution alimentaire
- part contributive (pour l’enfant)
- pension/secours alimentaire (d’un époux à l’autre)
La procédure de divorce peut être parfois assez longue. Le Juge peut alors ordonner des mesures urgentes et provisoires concernant les points précédents, les résidences respectives de chacun des époux, ou toute autre mesure nécessaire…
Maître Fanny VAN HULLE peut vous aider si vous envisagez un divorce et avez des interrogations concernant vos droits et/ou vos obligations. Maître Fanny VAN HULLE vous conseille, analyse votre dossier, le prépare, rédige la requête introductive d’instance. Elle compose le dossier de pièces afin d’appuyer vos demandes, ainsi que les conclusions nécessaires, et vous assiste tout au long du litige.
La fin de cohabitation légale
La cohabitation légale peut être rompue très facilement. Deux possibilités :
Séparation demandée par les deux conjoints
Déclaration écrite conjointe de séparation remise à l’officier de l’état civil des communes du domicile des cohabitantsSéparation demandée par un seul conjoint
Déclaration unilatérale et l’autre conjoint est informé par signification d’huissierEn cas de désaccord sur la gestion de l’autorité parentale ou de la répartition des biens communs, le différend peut être porté devant le Tribunal de la Famille. Celui-ci peut alors prendre les mesures nécessaires, concernant notamment les points suivants :
- La répartition des biens communs
- Gestion de l’autorité parentale
- Garde des enfants et/ou droit de visite
- Contribution alimentaire
Si vous envisagez la séparation, Maître Fanny VAN HULLE se tient à votre disposition pour une première consultation juridique et pour vous assister dans vos démarches auprès de l’Officier de l’Etat civil ainsi que devant le Tribunal de la Famille.
La séparation du couple de fait
Il n’existe a pas de législation spécifique concernant la séparation d’un couple concubin.
Pas de formalité à accomplir pour mettre un terme à la relation et les ex-compagnons n’ont pas de compte à se rendre. Ils sont libres d’établir le partage des biens et la garde des enfants.
En cas de désaccord sur la gestion de l’autorité parentale ou de la répartition des biens communs, le différend peut être porté devant le Tribunal de la Famille. Celui-ci peut alors prendre les mesures nécessaires, concernant notamment les points suivants :
- La répartition des biens communs
- Gestion de l’autorité parentale
- Garde des enfants et/ou droit de visite
- Contribution alimentaire
En cas de difficultés ou de questionnements relatifs à votre séparation, le partage de vos biens ou l’hébergement de vos enfants, Maître Fanny VAN HULLE est disponible pour vous recevoir et répondre à vos interrogations. Elle peut également vous assister tout au long de la procédure.
L’autorité parentale et l’hébergement des enfants issus du couple
Lors de la séparation, l’exercice de l’autorité parentale continue, malgré la séparation des adultes. Celle-ci est exercée de manière conjointe, ou peut être attribuée de manière exclusive à l’un des parents par le Juge.
Concernant l’hébergement, trois possibilités
Hébergement alterné
Les parents partagent la garde des enfanLts de manière égalitaire.
Hébergement principal et secondaire
Un des parents héberge les enfants pendant des périodes plus longues que l’autre parent.
Hébergement exclusif avec droit de visite
Un des parents héberge exclusivement les enfants, l’autre parent peut éventuellement se voir attribuer un droit de visite, avec conditions d’encadrement ou non.En cas de désaccord entre les parents, le Juge de la Famille se prononce, sa décision étant prise dans l’intérêt des enfants. Si les parents ont plusieurs enfants, des modalités différentes peuvent être prévues pour chaque enfant.
Les obligations alimentaires
Part contributive à l’éducation et l’entretien des enfants
Lorsqu’un couple se sépare, l’entretien et l’éducation des enfants se poursuivent. Les enfants mineurs sont à la charge des parents, de même que les enfants majeurs poursuivant encore leurs études.
ll arrive régulièrement qu’un des parents verse une contribution alimentaire à l’autre parent, pour participer à l’éducation et à l’entretien de leurs enfants communs.
Pension alimentaire
Pendant la procédure de divorce, une provision alimentaire, appelée secours alimentaire, peut être octroyée à l’un des conjoints qui se trouve dans une situation de besoin. Celle-ci doit lui permettre de maintenir le même niveau de vie qu’avant la demande de divorce. Le secours est dû jusqu’à la dissolution du mariage.
La pension alimentaire est une somme versée d’un ex-époux à l’autre à l’issue du divorce. Si, suite au divorce, l’un des époux se trouve dans le besoin, il peut demander une aide financière à son ex-conjoint. Il ne s’agit alors plus de maintenir son niveau de vie précédent, mais de subvenir à ses besoins de base. Dans tous les cas, le versement de cette pension alimentaire ne doit pas dépasser la durée des années de mariage. En cas de violences et maltraitances prouvées, le Tribunal peut refuser la demande de pension alimentaire à ce conjoint.
Vous avez encore des questions ? N’hésitez pas à prendre rendez-vous au cabinet de Maître Fanny VAN HULLE, qui vous conseille et assiste dans le cadre de votre procédure.